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9 novembre 2009

Virus global

Intéressant ce virus H1N1.
Encore un symptôme de la globalisation. La façon dont il s'est rapidement étendu au globe est impressionnante. Cette carte interactive la rend sensible.


Il ignore les frontières, entre pays bien sûr, mais aussi entre espèces: c'est un hybride des virus de la grippe aviaire, porcine et humaine à la fois.
C'est assez étrange, au point que d'aucuns, fervents des théories conspirationnelles, y voient un produit de laboratoire.
J'ai une autre explication.
Quel point commun - pouvons-nous nous demander - entre les contagions des oiseaux, des porcs et des humains?




Voilà quelques indices photographiques:






























Vous avez deviné?
La foule. La globalisation massive. L'élevage en batterie, les transports de masse, la "gestion des flux", les statistiques...
En un mot: traiter des êtres vivants comme de la matière, dans le grand laboratoire social global, si l'on veut.
Alors un être situé entre vivant et matière inerte les venge: le virus.
Dès qu'il voit une foule d'animaux pressés les uns contre les autres, stressés, aux défenses affaiblies, il attaque et passe gaiement de l'un à l'autre.



Maintenant vous pouvez voir ce spot de CNN qui vend carrément la mèche:



Les médias principaux l'ont tû, mais les spécialistes, grâce aux études épidémiologiques et génétiques menées, savaient depuis longtemps d'où provient le virus:

La souche virale  a d'abord été identifiée dans les factory farms, les élevages industriels intensifs de porc de Caroline du Nord en 1998. Ce n'est pas un hasard, dix millions de porcs y étaient alors élevés, record des Etats américains. Là-bas les industriels nomment les élevages CAFO, concentrated animal feeding operations, soit "installations d'alimentation animale concentrationnaire".
Le virus s'est ensuite rapidement étendu au reste des USA à cause du transport à longue distance des animaux. Ils peuvent être élevés en Caroline du Nord, engraissés  en Iowa au maïs transgénique, puis abattus en Californie.
H1N1 a acquis ses gènes aviaires au Canada, et après avoir reçu les apports de virus européens et asiatiques, est finalement passé à l'homme au Mexique: une fillette de cinq ans est la première victime et meurt à La Gloria, Etat de Veracruz, où se trouve la farm factory de Granjas Carroll (un million de porcs par an), sous-traitant du géant américain du porc, Smithfield Foods.
Le journal mexicain La Jornada  rapporte que le lisier de porc pollue des étangs voisins infestés de mouches, l'air y est pestilentiel. Plus de la moitié des villageois de La Gloria souffrent d'affections respiratoires.

C'est clair: cette pandémie est un sous-produit industriel. Les morts, les malades aussi.

Heureusement, on a des médicaments.
Les antiviraux, Tamiflu, Relenza, pris dans les deux premiers jours de l'infection, peuvent raccourcir la maladie d'un ou deux jours, et surtout en réduire l'agressivité pour les personnes à risque, ce qui n'est pas négligeable. Il y a bien quelques effets secondaires possibles: vomissements, nausées, céphalées, et même délires, hallucinations, convulsions... Il sont toutefois rares et concernent surtout les enfants. Il faut soupeser les avantages et inconvénients relatifs...
Les porcs aussi sont traités aux antibiotiques en routine. Pas avec les mêmes j'espère.
Et puis le vaccin.
Là aussi on peut se poser la question de leur efficacité, puisque tous les porcs sont vaccinés. Cette vaccination est elle-même la cause probable de l'apparition de nouveaux virus.
Ici en Israël, nous avons deux marques qui sont aussi distribuées en Europe: Pandemrix (GlaxoSmithKline) et Focetria (Novartis).

Que contiennent au juste ces vaccins contre la grippe?
J'ai eu accès à la liste des composants indiqués; elle est impressionnante:
- Le principe actif principal: les deux protéines de surface du virus, l'hémagglutinine et la neuraminidase, tirées du virus entier. Ce dernier est produit artificiellement par génie génétique (reverse genetics): on clône une copie en  ADN du génome viral (en ARN), qui est ensuite retranscrite en ARN, lui-même introduit dans les cellules d'embryon de poulet pour reproduire le virus. La manipulation génétique nécessite l'utilisation de plusieurs produits animaux: cellules de rein de singe vert d'Afrique (Vero Cells), sérum de foetus de veau, et trypsine bovine.
- Le thiomersal, (thimerosal, éthylmercure), c'est un conservateur très controversé: je croyais qu'il avait été supprimé, et bien non. Il contient la moitié de son poids en mercure, sous forme organique, donc particulièrement neurotoxique. Certes, ce n'est peut-être pas plus que ce qu'on trouve dans une boîte de thon, mais quand même... On l'a accusé de provoquer l'autisme, mais aucune étude ne l'a démontré. Tout ce que l'on sait, c'est que les Amishs, jamais vaccinés, ne connaissent pas d'autisme.
Bien qu'il se soit avéré un antiseptique peu efficace, on le trouve aussi dans quantité de produits pharmaceutiques et cosmétiques.
A-t-on calculé la quantité de mercure qui sera rejetée dans l'environnement à partir des excréments des vaccinés et des nombreux vaccins inutilisés? Elle s'ajoutera de toute façon aux niveaux de mercure déjà élevés qui font que même le lait maternel devient un danger pour les bébés.
On pourrait facilement éviter l'ajout d'éthylmercure dans les vaccins. Il suffirait de conditionner le vaccin en seringue unidose au lieu des flacons de 10 doses. Mais cela serait moins rentable pour les compagnies pharmaceutiques, ou plus coûteux pour les systèmes de santé...



- Le squalène. C'est un stéroïde proche du cholestérol extrait d'huile de foie de requin. C'est un adjuvant destiné à stimuler l'immunisation, que la FDA n'a pas autorisé. Aux USA on l'a soupçonné d'être à l'origine du syndrome de la Guerre du Golfe: les soldats avaient reçu un vaccin contre l'anthrax qui en contenait. Et puis certaines études montreraient un lien avec les maladies auto-immunes, comme le lupus, la sclérose en plaques ou l'arthrite. Rien n'a été prouvé toutefois.


- Polisorbate 80
- DL-a-tocopherol
- Sorbitatan trioléate

Ce sont d'autres adjuvants stimulateurs de l'immunité. Eux-aussi utilisés depuis une dizaine d'années. Rien ne prouve encore qu'il pourrait être dangereux de jouer avec le système immunitaire, n'est-ce pas?

Et toute une série d'excipients: chlorure de potassium; octoxinol 10 (c'est un émulsifiant, spermaticide); chlorure de sodium; phosphate monopotassique; sodium désoxycholate (un détergent); phosphate disodique dihydraté; chlorure de magnésium hexahydraté; phosphate monopotassique, chlorure de calcium dihydraté; chlorure de potassium; citrate de sodium; chlorure de magnésium; acide citrique, gentamicine sulfate;  kanamycine sulfate; sulfate de néomycine (antibiotiques); bromure de cétyltriméthylammonium; formaldéhyde (ou formol, cancérigène et allergène, sert à inactiver le virus) ; oeuf, protéines de poulet; ovalbumine...

Il faut savoir qu'un vaccin n'est pas comme un autre médicament, produit par un mélange de principes actifs et inactifs chimiques bien définis et connus. C'est un produit biologique, obtenu par culture de virus dans des oeufs de poule embryonnés (grippe) ou des cultures de cellules d'origines animales diverses. Personne ne sait vraiment ce qu'il contient de façon exhaustive.
En fait, un vaccin, c'est une véritable soupe qui contient toutes sortes de protéines et de matériel génétique non identifiés... Vacciner en masse revient à faire une expérience de génétique à grande échelle, dans laquelle des ADN des toutes sortes d'organismes sont injectés directement dans le nôtre...
Là aussi la question les avantages et inconvénients se pose et doit être étudiée au cas par cas. Et doit-on faire jouer le principe de précaution?

Alors, tant que c'est possible, personnellement je préfère la prévention:
Il faut veiller à l'hygiène, à se laver les mains.
Il faut se démassifier, s'individualiser, se personnaliser, se séparer, se tenir en respect, à distance polie... Si vous n'y arrivez pas, si vous êtes condamnés aux trains de banlieue et aux ascenseurs, sachez que vous êtes prisonniers du système massificateur...

Ca par exemple, ce n'est pas vraiment conseillé

Cela me rappelle Jérusalem en 2000-2003:
Il fallait éviter les foules, c'était la meilleure façon d'éviter les attentats. Les chahids, comme les virus, aiment les foules.

Il y a encore un lien avec le terrorisme: c'est le terrorisme médiatique qui se surajoute au terrorisme de départ.
On provoque la panique, on exagère autant les dangers de la grippe porcine que les effets secondaires de ses traitements et vaccins.

La prévention rend parfois la vie difficile
 
Si nous voulons prévenir la survenue de pandémies répétées à l'avenir, il suffit d'appliquer trois solutions "simples": élevage "bio" qui encourage la diversité génétique des animaux; décentraliser spatialement le travail pour inverser l'exode rural; dans les grandes villes actuelles, le décentraliser temporellement pour d'éviter la formation de foules  par assouplissement des horaires de travail, d'étude et de vacances, afin de prévenir les maudites "heures de pointe".
Plus de foule - humaine ou animale - plus de contagion massive.
C'est vrai, la viande "bio" est plus chère. Mangeons moins de viande, nous ne nous en porterons que mieux!

Cela suppose une révolution de nos façons de vivre, et chacun en tant que consommateur, étudiant, travailleur, peut y contribuer à son niveau. Internet est une chance de ce point de vue, dans la mesure où le transport d'information peut remplacer le transport matériel: télétravail, téléconférences, téléenseignement, accès à la culture en tout lieu...
Cela veut dire cesser de maltraiter les animaux - élevages industriels et abattoirs sont de vrais camps de concentration  pour quadrupèdes - et libérer le travail des salariés - les entreprises sont parfois gérées comme des camps de travail forcé et maintenu dans les limites du supportable.

Tiens, c'est curieux: toutes ces mesures réduisent aussi la production des gaz à effet de serre! En effet, l'élevage (méthane) et les transports (CO2) sont parmi leurs plus gros producteurs...
Virus global, crises globales... climat, santé, logement, économie, tout se tient et tient en un mot: éthique.

Bon moi je ne sais pas ce que j'ai, je commence à avoir quelques frissons et à tousser. Ce n'est peut-être qu'un coup de froid, ou alors le contenu de ce post qui m'influenze... Je ne vais pas travailler demain.
 

Pour approfondir la question:

Voir ce forum






27 septembre 2009

Pardon pour le CO2

9 tishri 5770


Yom Kippour est un phénomène israélien incroyable. TOUT s'arrête pendant 25 heures. Même à Tel-Aviv l'impie!


Pourquoi respecter si strictement ce jour quand on est un laïque "athée" qui ne respecte pas le shabbath et va manger des fruits de mer le lendemain? Tout le monde ne jeûne pas vraiment, mais personne ne monterait dans sa voiture profiter d'une journée sans embouteillage. Où est la logique?



Au début, pendant mes premières années en Israël, cela m'agaçait plutôt, et j'attribuais ce comportement à une espèce de superstition: on fait kippour et on est automatiquement pardonné pour l'irréligieuse année passée, tant pis si on recommence joyeusement l'année prochaine!
Gottlieb_Jews_Praying_in_the_Synagogue_on_Yom_KippurAujourd'hui je vois les choses différemment, avec plus de tendresse: demander pardon à Dieu malgré tout, un jour par an, c'est tout de même lui dire: on ne T'a pas oublié, malgré les apparences on ne s'est pas détourné de Toi tout à fait, c'est la vie moderne, ces pratiques que nous ne comprenons plus très bien, mais Toi, tu ne nous en voudras pas...


Yom Kippour à la synagogue


Pour les fautes de l'homme envers son prochain, chacun a essayé de réparer les torts causés à ses proches et amis et leur demande pardon; pour les fautes envers Dieu, rituel gardé contre rituels délaissés: je jeûne pour toutes les nourritures non-casher englouties, je laisse la voiture au garage pour tous les shabbats au volant...



Même si c'est un non-sens du point de vue strictement halakhique - transgresser kippour n'est pas plus grave que transgresser un shabbath -  les israéliens les plus laïques révèlent en ce jour qu'ils ne sont pas prêts à tout lâcher, que bien peu parmi eux sont de vrais athées.


Il y a bien une petite minorité d'athées purs et durs, alors pourquoi elle-même ne se manifeste-t-elle pas? L'explication est simple, il y a effet de masse: dès l'approche du coucher du soleil ce soir, les  chaussées vides seront tombées aux mains d'un nouvel occupant et seront désormais un territoire imprenable pour tous les bolides assourdissants qui en font habituellement un champ de mines pour bipèdes: 
piétons en familles élargies reconstituées pour la fête qui jouissent vraiment de leur conquête d'un nouvel YEkippurespace, et surtout hordes d'enfants montés sur toutes sortes de roues et roulettes...









Le Jour du Pardon, est devenu "Jour du vélo" pour les enfants d'Israël.
velopoussette
Bicyclettes, patins et skateboards sont les rois d'un jour...



VelosKippur
C'est vraiment un phénomène! Mais cette année je vois un sens nouveau dans ce kippour à l'israélienne: un seul pays au monde fait grève de pollution due aux moyens de transport pendant toute une journée, et crie:


Pardon pour le dioxyde de carbone que nous rejetons chaque jour involontairement!

smokecar_1_t
Pour le pétrole brûlé inconsidérément!
Pour l'ozone détruit imprudemment!
Pour les hydrocarbures émis sauvagement!


Pour les oxydes d'azote produits sciemment ou inconsciemment!
pollution_ta7
Pour le monoxyde de carbone rejetés par dureté de coeur!



















Pour les composés organiques volatiles mal ou insuffisamment brûlés!pollution_ta9



Pour les particules projetées en suspension stupidement!

pollutionTA




Pour le dioxyde de soufre qui attaque les poumons des enfants si cruellement!





Pour tous ces kilomètres parcourus en vain.







Pour tout cela, Dieu de pardon, rachète-nous,
autobusPollution
pardonne-nous!

28 avril 2008

Le développement durable – Futur d'Israël


Je reprend ici un petit article que j'ai publié dans: Panorama No 21 - mars-avril 2005, p. 33.



Lors de la création du premier homme, le Saint béni soit-il le pris, le fit passer devant tout les arbres du Jardin d'Eden, et lui dit : Regarde mes œuvres, comme elles sont belles et excellentes ! Tout ce que j'ai créé, c'est pour toi que je l'ai créé. Réfléchis bien, de peur que tu n'abîmes mon monde et le détruises. Car si tu l'abîmes, il n'y aura personne pour réparer après toi.  Midrash Ecclésiaste Rabbah 7:13

Israël ne se contente pas d'abriter une population d'origines si diverses qu'elle peut être comprise comme un résumé de l'humanité. La terre d'Israël est aussi un concentré de climats et de paysages d'une exceptionnelle diversité. Sa faune, marine et terrestre, et sa flore sont parmi les plus riches du monde. Mais depuis sa Oasiscréation, le petit Etat fait face à la plupart des problèmes écologiques qui sont devenus récemment le lot de toute la planète : manque d'eau, désertification, grandes densités de peuplement, pollution industrielle et domestique croissante, circulation automobile intense, dépendance énergétique, etc.




Alors, où en est l'écologie israélienne ? Elle est dans le paradoxe de réalisations admirables côtoyant des zones écologiquement sinistrées : plus haut taux d'équipement en chauffe-eau solaires au monde, et Bassin du Yarkon empoisonné par les métaux lourds, où les pêcheurs meurent de cancer; désert fleuri, premier pays pour le recyclage agricole des eaux usées, et oueds transformés en égouts à ciel ouvert; recherche scientifique écologique d'avant-garde, et décharges sauvages…


Les deux tiers du territoire d'Israël sont un désert habité par seulement deux ou trois pourcent de la population. Sous ce désert se cachent d'immenses aquifères d'eau fossile saumâtre, à laquelle les agronomes israéliens ont su adapter nombre d'espèces végétales. Le Néguev, pour l’appeler par son nom, représente la « nouvelle frontière » du développement d’Israël.


Mais déjà cette possibilité est bloquée par les défenseurs de l’environnement. Les verts israéliens sont encore des écologistes classiques : ils défendent l’environnement, la nature, s'opposent au développement agricole et industriel, car ils n’ont pas assimilé le nouveau concept de « développement durable ».


En quoi consiste précisément le développement durable ?


Les Nations Unies l'ont défini ainsi : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » Autrement dit, il faut utiliser les ressources naturelles au rythme de leur renouvellement, et ne pas produire plus de pollution et de déchets que ce que l'environnement peut digérer.


Quelle est la différence entre ces deux approches ?


Brièvement : d'un côté les néo-adorateurs "New Age" de la terre-mère, qui prônent la croissance zéro; de ibex4bigl'autre les "jardiniers" héritiers de l'Adam biblique, qui fécondent la terre-femme du jardin avec la plus grande conscience de leur responsabilité. Les uns voient toute intervention humaine comme un viol de la Nature, les autres comme le devoir de créer une nature seconde, une culture où pourra régner l'abondance.


Le Midrash que nous avons cité en exergue n'était probablement pas connu des décideurs. Ce texte antique exprime sous forme d'une historiette la dramatique solitude de l'espèce humaine à qui est confiée la responsabilité entière de l'avenir de la planète. La conscience de cette responsabilité commence seulement à pénétrer les sphères politiques. Mais de plus en plus de scientifiques pensent que la catastrophe écologique planétaire devient inévitable. Le réchauffement global dû aux gaz à effet de serre, entre autres problèmes, menace les zones côtières d'un lent, mais inexorable, tsunami. Il ne pourra être limité que si les grands pays industriels adoptent dès maintenant une politique de développement durable conséquente.


Nous savons aujourd'hui qu'un tel développement demande de résoudre de nombreuses difficultés techniques, mais diverses expériences montrent qu'il est possible. C'est le grand défi du 21ème siècle. A l'échelle d'Israël, c'est la porte du Néguev. Sans lui, impossible de développer le désert sans polluer ce dernier espace viergePontcordes qu'il nous reste. Il faudrait y construire un écovillage modèle qui mette en œuvre les différentes techniques disponibles. Il démontrera la faisabilité d'un tel projet et amorcera la nécessaire révolution des esprits.


Wadi Besor

J'imagine une oasis sortie des sables brûlants de Haloutza la nabatéenne. Tirée du forage profond, l'eau chaude saumâtre alimente les piscines du centre thermal, puis se déverse dans les grands bassins de pisciculture biologique ombragés de palmiers. La même eau ressort des bassins, chargée des nitrates naturels généreusement offerts par les poissons, pour arroser serres et vergers également biologiques. Une petite zone industrielle regroupe un réseau d'entreprises qui fonctionnent selon les principes de l'écologie industrielle : les déchets des uns sont les matières premières des autres. Dans la palmeraie, building1bigles maisons solaires sont construites avec des matériaux naturels locaux : pierre, pisé, bottes de paille. Pas d'égouts : toilettes sèches à compost, eaux usées recyclées.



Maison de pisé, Midreshet Ben Gurion


Toutes les sources d'énergie renouvelable sont exploitées : solaire, éolienne, biogaz, biodiesel, énergie thermique du compost. On aperçoit les habitants qui se déplacent en voiturettes électriques, à vélo ou à cheval. C’est à peine si leur plus grande activité les distingue des écotouristes venus se détendre.


Un rêve? Après tout, la Terre d'Israël est précisément située au milieu du Jardin d'Eden, entre Nil et Euphrate!


Jérusalem est duelle. L'unité est au-delà, à construire ensemble

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