25 novembre 2009

Vers une adjuvantite pandémique?

Voilà que les doutes sur l'innocuité des vaccins contre la grippe porcine semblent se confirmer.

L'OMS vient de révéler hier «un nombre inhabituel de réactions allergiques graves» au Canada: 1 choc anaphylactique pour 20 000  personnes traitées par le vaccin Arepanrix, produit par la compagnie GlaxoSmithKline (GSK). Il s'agit d'un taux cinq fois plus élevé que ce qu'on observe couramment.

Ce vaccin est un peu différent il est vrai du Pandemrix commercialisé en France et en Israël par la même société, et GSK n'incrimine qu'un lot particulier.


Mais j'ai des doutes. En effet, il contient les mêmes adjuvants que les autres vaccins contre le H1N1, Focetria, Pandemrix et Arepanrix (pourquoi pas Astérix et Assurancetourix dans le même style? En fait il faudrait les appeler PandemRisque et ArepanRisque). Or l'un d'eux, destiné à renforcer le pouvoir immunisant du vaccin, le polysorbate 80, nommé également Tween 80, est connu comme pouvant provoquer des chocs anaphylactiques graves, c'est à dire un ensemble de réactions allergiques brutales qui mettent la vie en danger.


Un débat a lieu en Israël entre une médecin de famille et l'épidémiologiste du ministère de la santé au sujet du danger des vaccins. La médecin, spécialiste de médecine préventive, a eu le tort de citer des sources peu scientifiques et a été attaquée là-dessus. C'est pourquoi j'ai veillé au professionnalisme de mes sources:

Sur le Tween 80 comme cause de réactions anaphylactoïdes:

Sur l'implication du squalène dans les maladies auto-immunes:

Dans le lupus en particulier:

Dans le syndrome de la guerre du Golfe


Sur le lien entre Thimerosal (éthylmercure) dans les vaccins et l'autisme ou autres troubles neurologiques chez les enfants:


D'autres études ont montré au contraire une absence d'implication de l'éthylmercure dans l'autisme. Qui croire? Vu que le lait maternel contient de 2 à 15 fois plus de mercure qu'une dose de vaccin, je pense qu'il n'est plus possible aujourd'hui de mener à bien un essai clinique contrôlé. La pollution au mercure est globale, même les ours polaires du Grand Nord n'y échappent pas. Les vaccins ne font qu'ajouter leur goutte à la mer de mercure qui nous baigne.




Selon l'OMS, il y aurait eu jusqu'à ce jour environ 6770 décès dans le monde, pour environ six cent mille cas confirmés, beaucoup plus peut-être. La grippe saisonnière tue elle chaque année entre 250 000 et 500 000 personnes dans le monde. Vu la relative faiblesse du taux de mortalité de la grippe porcine, il n'est pas impossible que le vaccin cause à long terme plus de décès que la grippe elle-même.

L'autre menace, qui reste à venir, c'est la mutation du virus H1N1 vers une forme plus grave et qui provoquerait alors un nombre de morts bien plus important.
C'est justement face à cette menace que la vaccination générale nous affaiblit : l'immunisation naturelle - obtenue en contractant tout simplement la maladie - est de meilleure qualité que celle obtenue artificiellement par vaccination. Cette dernière ne fait intervenir comme antigènes (composants qui provoquent la production d'anticorps) qu'un "faux", produit par génie génétique - des protéines superficielles du virus - alors qu'après contact avec le virus véritable notre système immunitaire produit aussi des anticorps contre des protéines profondes, situées au coeur du virus H1N1. Voilà qui en principe protégera mieux de ses mutations à venir, potentiellement catastrophiques.
En nous immunisant de façon artificielle nous obtenons un bénéfice immédiat - et douteux - mais hypothéquons - très probablement - notre capital de résistance aux futurs mutants du virus.
La vaccination en masse de "troupeaux humains" a le même effet secondaire que celle des animaux en élevages concentrationnaires: elle affaiblit la résistance de leur système immunitaire.

Je viens d'apprendre que les premiers cas de virus mutés viennent de se manifester en Norvège. Les vaccins resteront-ils efficaces? A suivre...

La vaccination massive a aussi un autre effet pervers: les queues dans les salles d'attentes bondées des dispensaires où s'entassent enfants, vieillards et autres sujets à risque sont le meilleur endroit où aller pour qui veut être contaminé.
Je me demande en fait si je ne vais pas y aller faire un tour volontairement, m'asseoir tout près et face aux déguisés masqués, comiques et larmoyants: comme cela je serais protégé pour le futur, je prendrais un petit congé bienvenu (chut! ne le répétez pas), et cela me semble plus sûr que la vaccination...

Quelques livres qui m'ont l'air bien:






9 novembre 2009

Virus global

Intéressant ce virus H1N1.
Encore un symptôme de la globalisation. La façon dont il s'est rapidement étendu au globe est impressionnante. Cette carte interactive la rend sensible.


Il ignore les frontières, entre pays bien sûr, mais aussi entre espèces: c'est un hybride des virus de la grippe aviaire, porcine et humaine à la fois.
C'est assez étrange, au point que d'aucuns, fervents des théories conspirationnelles, y voient un produit de laboratoire.
J'ai une autre explication.
Quel point commun - pouvons-nous nous demander - entre les contagions des oiseaux, des porcs et des humains?




Voilà quelques indices photographiques:






























Vous avez deviné?
La foule. La globalisation massive. L'élevage en batterie, les transports de masse, la "gestion des flux", les statistiques...
En un mot: traiter des êtres vivants comme de la matière, dans le grand laboratoire social global, si l'on veut.
Alors un être situé entre vivant et matière inerte les venge: le virus.
Dès qu'il voit une foule d'animaux pressés les uns contre les autres, stressés, aux défenses affaiblies, il attaque et passe gaiement de l'un à l'autre.



Maintenant vous pouvez voir ce spot de CNN qui vend carrément la mèche:



Les médias principaux l'ont tû, mais les spécialistes, grâce aux études épidémiologiques et génétiques menées, savaient depuis longtemps d'où provient le virus:

La souche virale  a d'abord été identifiée dans les factory farms, les élevages industriels intensifs de porc de Caroline du Nord en 1998. Ce n'est pas un hasard, dix millions de porcs y étaient alors élevés, record des Etats américains. Là-bas les industriels nomment les élevages CAFO, concentrated animal feeding operations, soit "installations d'alimentation animale concentrationnaire".
Le virus s'est ensuite rapidement étendu au reste des USA à cause du transport à longue distance des animaux. Ils peuvent être élevés en Caroline du Nord, engraissés  en Iowa au maïs transgénique, puis abattus en Californie.
H1N1 a acquis ses gènes aviaires au Canada, et après avoir reçu les apports de virus européens et asiatiques, est finalement passé à l'homme au Mexique: une fillette de cinq ans est la première victime et meurt à La Gloria, Etat de Veracruz, où se trouve la farm factory de Granjas Carroll (un million de porcs par an), sous-traitant du géant américain du porc, Smithfield Foods.
Le journal mexicain La Jornada  rapporte que le lisier de porc pollue des étangs voisins infestés de mouches, l'air y est pestilentiel. Plus de la moitié des villageois de La Gloria souffrent d'affections respiratoires.

C'est clair: cette pandémie est un sous-produit industriel. Les morts, les malades aussi.

Heureusement, on a des médicaments.
Les antiviraux, Tamiflu, Relenza, pris dans les deux premiers jours de l'infection, peuvent raccourcir la maladie d'un ou deux jours, et surtout en réduire l'agressivité pour les personnes à risque, ce qui n'est pas négligeable. Il y a bien quelques effets secondaires possibles: vomissements, nausées, céphalées, et même délires, hallucinations, convulsions... Il sont toutefois rares et concernent surtout les enfants. Il faut soupeser les avantages et inconvénients relatifs...
Les porcs aussi sont traités aux antibiotiques en routine. Pas avec les mêmes j'espère.
Et puis le vaccin.
Là aussi on peut se poser la question de leur efficacité, puisque tous les porcs sont vaccinés. Cette vaccination est elle-même la cause probable de l'apparition de nouveaux virus.
Ici en Israël, nous avons deux marques qui sont aussi distribuées en Europe: Pandemrix (GlaxoSmithKline) et Focetria (Novartis).

Que contiennent au juste ces vaccins contre la grippe?
J'ai eu accès à la liste des composants indiqués; elle est impressionnante:
- Le principe actif principal: les deux protéines de surface du virus, l'hémagglutinine et la neuraminidase, tirées du virus entier. Ce dernier est produit artificiellement par génie génétique (reverse genetics): on clône une copie en  ADN du génome viral (en ARN), qui est ensuite retranscrite en ARN, lui-même introduit dans les cellules d'embryon de poulet pour reproduire le virus. La manipulation génétique nécessite l'utilisation de plusieurs produits animaux: cellules de rein de singe vert d'Afrique (Vero Cells), sérum de foetus de veau, et trypsine bovine.
- Le thiomersal, (thimerosal, éthylmercure), c'est un conservateur très controversé: je croyais qu'il avait été supprimé, et bien non. Il contient la moitié de son poids en mercure, sous forme organique, donc particulièrement neurotoxique. Certes, ce n'est peut-être pas plus que ce qu'on trouve dans une boîte de thon, mais quand même... On l'a accusé de provoquer l'autisme, mais aucune étude ne l'a démontré. Tout ce que l'on sait, c'est que les Amishs, jamais vaccinés, ne connaissent pas d'autisme.
Bien qu'il se soit avéré un antiseptique peu efficace, on le trouve aussi dans quantité de produits pharmaceutiques et cosmétiques.
A-t-on calculé la quantité de mercure qui sera rejetée dans l'environnement à partir des excréments des vaccinés et des nombreux vaccins inutilisés? Elle s'ajoutera de toute façon aux niveaux de mercure déjà élevés qui font que même le lait maternel devient un danger pour les bébés.
On pourrait facilement éviter l'ajout d'éthylmercure dans les vaccins. Il suffirait de conditionner le vaccin en seringue unidose au lieu des flacons de 10 doses. Mais cela serait moins rentable pour les compagnies pharmaceutiques, ou plus coûteux pour les systèmes de santé...



- Le squalène. C'est un stéroïde proche du cholestérol extrait d'huile de foie de requin. C'est un adjuvant destiné à stimuler l'immunisation, que la FDA n'a pas autorisé. Aux USA on l'a soupçonné d'être à l'origine du syndrome de la Guerre du Golfe: les soldats avaient reçu un vaccin contre l'anthrax qui en contenait. Et puis certaines études montreraient un lien avec les maladies auto-immunes, comme le lupus, la sclérose en plaques ou l'arthrite. Rien n'a été prouvé toutefois.


- Polisorbate 80
- DL-a-tocopherol
- Sorbitatan trioléate

Ce sont d'autres adjuvants stimulateurs de l'immunité. Eux-aussi utilisés depuis une dizaine d'années. Rien ne prouve encore qu'il pourrait être dangereux de jouer avec le système immunitaire, n'est-ce pas?

Et toute une série d'excipients: chlorure de potassium; octoxinol 10 (c'est un émulsifiant, spermaticide); chlorure de sodium; phosphate monopotassique; sodium désoxycholate (un détergent); phosphate disodique dihydraté; chlorure de magnésium hexahydraté; phosphate monopotassique, chlorure de calcium dihydraté; chlorure de potassium; citrate de sodium; chlorure de magnésium; acide citrique, gentamicine sulfate;  kanamycine sulfate; sulfate de néomycine (antibiotiques); bromure de cétyltriméthylammonium; formaldéhyde (ou formol, cancérigène et allergène, sert à inactiver le virus) ; oeuf, protéines de poulet; ovalbumine...

Il faut savoir qu'un vaccin n'est pas comme un autre médicament, produit par un mélange de principes actifs et inactifs chimiques bien définis et connus. C'est un produit biologique, obtenu par culture de virus dans des oeufs de poule embryonnés (grippe) ou des cultures de cellules d'origines animales diverses. Personne ne sait vraiment ce qu'il contient de façon exhaustive.
En fait, un vaccin, c'est une véritable soupe qui contient toutes sortes de protéines et de matériel génétique non identifiés... Vacciner en masse revient à faire une expérience de génétique à grande échelle, dans laquelle des ADN des toutes sortes d'organismes sont injectés directement dans le nôtre...
Là aussi la question les avantages et inconvénients se pose et doit être étudiée au cas par cas. Et doit-on faire jouer le principe de précaution?

Alors, tant que c'est possible, personnellement je préfère la prévention:
Il faut veiller à l'hygiène, à se laver les mains.
Il faut se démassifier, s'individualiser, se personnaliser, se séparer, se tenir en respect, à distance polie... Si vous n'y arrivez pas, si vous êtes condamnés aux trains de banlieue et aux ascenseurs, sachez que vous êtes prisonniers du système massificateur...

Ca par exemple, ce n'est pas vraiment conseillé

Cela me rappelle Jérusalem en 2000-2003:
Il fallait éviter les foules, c'était la meilleure façon d'éviter les attentats. Les chahids, comme les virus, aiment les foules.

Il y a encore un lien avec le terrorisme: c'est le terrorisme médiatique qui se surajoute au terrorisme de départ.
On provoque la panique, on exagère autant les dangers de la grippe porcine que les effets secondaires de ses traitements et vaccins.

La prévention rend parfois la vie difficile
 
Si nous voulons prévenir la survenue de pandémies répétées à l'avenir, il suffit d'appliquer trois solutions "simples": élevage "bio" qui encourage la diversité génétique des animaux; décentraliser spatialement le travail pour inverser l'exode rural; dans les grandes villes actuelles, le décentraliser temporellement pour d'éviter la formation de foules  par assouplissement des horaires de travail, d'étude et de vacances, afin de prévenir les maudites "heures de pointe".
Plus de foule - humaine ou animale - plus de contagion massive.
C'est vrai, la viande "bio" est plus chère. Mangeons moins de viande, nous ne nous en porterons que mieux!

Cela suppose une révolution de nos façons de vivre, et chacun en tant que consommateur, étudiant, travailleur, peut y contribuer à son niveau. Internet est une chance de ce point de vue, dans la mesure où le transport d'information peut remplacer le transport matériel: télétravail, téléconférences, téléenseignement, accès à la culture en tout lieu...
Cela veut dire cesser de maltraiter les animaux - élevages industriels et abattoirs sont de vrais camps de concentration  pour quadrupèdes - et libérer le travail des salariés - les entreprises sont parfois gérées comme des camps de travail forcé et maintenu dans les limites du supportable.

Tiens, c'est curieux: toutes ces mesures réduisent aussi la production des gaz à effet de serre! En effet, l'élevage (méthane) et les transports (CO2) sont parmi leurs plus gros producteurs...
Virus global, crises globales... climat, santé, logement, économie, tout se tient et tient en un mot: éthique.

Bon moi je ne sais pas ce que j'ai, je commence à avoir quelques frissons et à tousser. Ce n'est peut-être qu'un coup de froid, ou alors le contenu de ce post qui m'influenze... Je ne vais pas travailler demain.
 

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